Le Jardin des proies
SOLO / CRÉATION 2026
Expérience déambulatoire et immersive pour une performeuse la nuit dans l'espace public
À partir de 16 ans
Durée 1h
Un spectacle déambulatoire qui brouille les frontières entre réel et imaginaire. On y parle de jeunes filles, de voix et de vulnérabilité. On y fait l’expérience sensible d’un moment de mystère absolu.
DISTRIBUTION
Écritures, jeu Jeanne Peylet-Frisch
Dramaturgie, direction de jeu Carolina Rebolledo
Scénographie Marta Pasquetti
Collaboration artistique Bronwyn Louw
Production/diffusion collectif les Aimants Administration Bérénice Marchesseau
CONTACT
Porteuse de projet Jeanne Peylet-Frisch
contact@les-aimants.fr - 0684473224
SYNOPSIS :
Ce soir vous -le public- avez reçu une invitation pour traverser la nuit. C’est la nuit. Vous vous rendez au lieu du rendez-vous. C’est la nuit. Morgane, votre hôtesse, est là, assise à son bureau, sous la lumière de l’éclairage public. Après vous avoir brièvement expliqué le déroulé de la soirée, elle vous demande de la suivre.
À l’instar d’Alice poursuivant le lapin blanc, vous la suivez...
Tantôt rassurante tantôt étrange, elle vous parle des voix qui l’habitent : les voix sont les proies vous dit-elle.
Vous la suivez dans son cheminement énigmatique, sa déambulation nocturne. Vous vous enfoncez de plus en plus loin dans la nuit, vous vous immergées dans le noir.
Elle veut vous faire entendre les voix.
Mais qui est cette femme que vous suivez ? Vous raconte-t-elle sa vie ou bien est-ce la vie d’autres ?
Et d’ailleurs où êtes-vous ? Qui sont ces voix dont elle vous parle ? Que cherchez-vous exactement ?
Ce que vous voyez apparaitre au loin ce sont des fragments de paysages ? Des morceaux d’un autre monde ? Le battement d’une aile de papillon ?
Le jardin des proies est un solo déambulatoire qui brouille les frontières entre réel et imaginaire. On plonge dans une obscurité volontaire, une aventure énigmatique, mystérieuse, sensible, où la réalité devient poreuse. On ne sait pas comment ni quand mais à un moment, on a glissé dans un autre monde.
Le public sort de cette déambulation comme on sortirait d’un rêve, avec le goût du trouble, de l’indicible.
UNE DEAMBULATION EN TROIS MORCEAUX
Le spectacle se déploie sur trois lieux distincts :
Lieu 1 - le rendez-vous : un espace connu du public, une rue éclairée, les abords d’une buvette ou d’un restaurant. C’est là que démarre le spectacle. Morgane y accueille le public, raconte brièvement le déroulé de la soirée...
Lieu 2 - la tribune : un espace obscur (cour, jardin, place publique sans éclairage...) avec un morceau de gradin où s’asseoir. C’est une sorte d’espace politique vacant, une tribune à l’abandon. Là se joue la deuxième partie du spectacle : distribution des lampes, écoute de témoignages enregistrés, visions et apparitions dans la nuits.
Lieu 3 - le Jardin des proies : un espace naturel, excentré, caché dans la nuit. C’est là que se déploiera le jardin secret, poétique et fragile.
SCÉNOGRAPHIE
Pour le dernier lieu - le Jardin - nous avons l’intention de créer un dispositif immersif et délicat, une sorte de cathédrale fragile. Cet espace éphémère sera co-construit en temps réel avec le public. Notre objectif est de faire vivre au public l'expérience de la fragilité, en les incitant à prêter attention à leur environnement, à être minutieux et à l'écoute. Une partie du dispositif (une structure légère et discrète) sera préinstallée et permettra au public de déployer le jardin à partir de cette structure. Elle sera adaptable à chaque lieu (dimensions et autres spécifiés).
Nos deux axes pour créer ce lieu troublant, fragile et ludique :
1. L’IMMERSION ET LE TROUBLE :
L'enjeu consiste à créer, dans un milieu naturel, une structure aux volumes perturbants, qui altère la perception des spectatrices. Ces dernières se trouvent à la fois dans un cadre naturel et au cœur d'un dispositif théâtral où elles seront invitées à s'engager activement avec leur environnement. Cette immersion éveille des émotions intimes et profondes.
2. LA COLLECTION / CABINET DE CURIOSITÉ :
Ce jardin ludique regorge d'objets à sentir, toucher et observer, favorisant ainsi la curiosité par l’accumulation. L’esthétique du cabinet de curiosité nous permet également d'explorer l'ambiguïté entre rareté, fragilité, protection et prédation : préserver ce qui est fragile / capturer ce qui est rare, comme des papillons sous verre, par exemple, ou la virginité, la jeunesse, l'innocence etc.